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Sud  Arterris va recruter 350 personnes en trois ans

Yasmina Bousraou Koubaa, nouvelle directrice des ressources humaines d'Arterris, met en place un plan de communication pour faire savoir que le groupe recrute. © ARTERRIS Yasmina Bousraou Koubaa, nouvelle directrice des ressources humaines d'Arterris, met en place un plan de communication pour faire savoir que le groupe recrute. © ARTERRIS

Le groupe Arterris, qui cherche à recruter dans de nombreuses professions, pour remplacer les départs à la retraite et accompagner le développement de son activité, débute fin avril un plan de communication auprès des établissements de formation et sur internet.

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« Sur les mille huit cents collaborateurs qui travaillent pour le groupe dans tout le sud de la France, plus de deux cent cinquante ont plus de 55 ans, dont cinquante ont plus de 60 ans, constate Yasmina Bousraou Koubaa, directrice des ressources humaines chez Arterris. Nous devons donc recruter pour remplacer ces salariés. Mais le groupe connaît aussi un fort développement, notamment pour son activité appro dans le Sud-Est, et nous créons des postes. Nous souhaiterions embaucher cent personnes cette année, cent vingt-cinq en 2017 et autant en 2018. »

TC, informaticiens, back-office…

Le groupe connaissant une importante croissance et ayant décidé de changer de logiciel, il recrute notamment des informaticiens et restructure sa direction des systèmes informatiques. Ces tâches autrefois sous-traitées par des prestataires, seront désormais accomplies en interne, afin que le service soit plus réactif. Arterris a également besoin d'employés en back-office comme un gestionnaire de paye ou un contrôleur de gestion, mais aussi des commerciaux purs et des technico-commerciaux en grandes cultures, productions animales et vigne, un secteur en fort développement dans les Pyrénées-Orientales.

Se faire connaître

Le recrutement n'est toutefois pas aisé. « Nous nous rendons compte que nous ne sommes pas connus des jeunes en formation, nous avons très peu de vivier, sauf autour de Castelnaudary (Aude), où se trouve le siège du groupe, reprend la DRH. Même en interne, nous avons très peu de candidatures. Nous avons donc confié à une personne du service la tâche de faire le tour des lycées, des salons et des forums pour l'emploi, sur toute la zone géographique que nous couvrons, afin de présenter nos offres. Nous travaillons aussi avec un cabinet conseil sur la « marque employeur » et sur la transformation de notre site internet pour que l'on puisse directement postuler en ligne. Nous sommes aussi désormais sur les réseaux sociaux professionnels (Viadeo, Linkedin…). »

Deux millions d'euros en formation

Le groupe propose enfin des parcours de formation interne, courts ou longs, accompagnés par les salariés du groupe, pour des candidats qui ne posséderaient pas la formation de base requise. « Nous consacrons 2 % de notre masse salariale, soit environ 2 millions d'euros à notre plan de formation annuel, ce qui est beaucoup, précise Yasmina Bousraou Koubaa. C'est un vrai acte de gestion d'entreprise. Nous proposons aussi de très bonnes conditions sociales. Tous nos salariés touchent un treizième mois, voire un quatorzième avec l'accord d'intéressement. Et notre mutuelle d'entreprise, prise en charge aux deux tiers par l'employeur, va bien au-delà des obligations légales de remboursement. Lorsque nous rencontrons les candidats, nous parvenons à les convaincre, mais il faut réussir à les faire venir jusqu'à nous. »

Florence Jacquemoud

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